Aujourd’hui, je vous emmène en Allemagne avec le nouveau roman de Bernhard SCHLINK aux éditions Gallimard.
Quatrième de couverture. À la mort de son épouse Birgit, Kaspar découvre un pan de sa vie qu’il avait toujours ignoré : avant de quitter la RDA pour passer à l’Ouest en 1965, Birgit avait abandonné un bébé à la naissance. Intrigué, Kaspar ferme sa librairie à Berlin et part à la recherche de cette belle-fille inconnue. Son enquête le conduit jusqu’à Svenja, qui mène une tout autre vie que lui : restée en Allemagne de l’Est, elle a épousé un néo-nazi et élevé dans cette doctrine une fille nommée Sigrun. Kaspar serait prêt à voir en elles les membres d’une nouvelle famille. Mais leurs différences idéologiques font obstacle : comment comprendre qu’une adolescente, par ailleurs intelligente, puisse soutenir des théories complotistes et racistes ? Comment l’amour peut-il naître dans ce climat de méfiance et de haine ?
Mon avis. J’ai adoré ce roman. C’est d’ailleurs mon premier coup de coeur de l’année 2022. Le roman est construit en plusieurs parties. Dans un premier temps, nous suivons la découverte de la vie de Birgit que Kaspar ignorait complètement. Dans un deuxième temps, nous suivons la recherche de cette belle-fille par Kaspar. Et enfin, nous suivons la relation entre Kaspar, Svenja et Sigrun.
L’intégralité du roman est très intéressant et prenant car nous entrons vraiment dans la tête des différents personnages et nous essayons de comprendre leurs sentiments, leurs états d’âme et les choix qu’ils ont pu faire au cours de leur vie. Nous en apprenons également plus sur la vie en Allemagne de l’Est à l’époque de la guerre froide et notamment sur les aspirations et les désirs d’avenir des jeunes de la RDA. J’ai également beaucoup aimé la partie concernant la relation entre Kaspar, Svenja et Sigrun car elle nous fait nous interroger sur les relations familiales et surtout sur la façon dont certaines personnes peuvent se rapprocher malgré des opinions politiques complètement différentes.
A travers les différents personnages, les différentes sensibilités s’expriment et nous interrogent sur notre rapport à l’autre et sur la façon dont nous pouvons essayer de faire changer d’avis une personne qui croit avec force et ferveur dans des théories complotistes et racistes. Devons-nous faire changer cette personne ou devons-nous l’accepter comme elle est car sinon nous risquons de la perdre ?
En conclusion, c’est un très beau roman sur l’Allemagne, les relations familiales et la façon dont les gens peuvent coexister malgré leurs différences.


2 réponses à “La petite fille de Bernhard SCHLINK. Editions Gallimard”
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