Aujourd’hui, je vous propose de suivre une héroïne qui tente de faire sa place dans le monde de la recherche dans les années 60. Il s’agit du roman « la brillante destinée d’Elizabeth Zott » de Bonnie Garmus aux éditions Robert Lafont.
Quatrième de couverture. Elizabeth Zott n’est pas une femme ordinaire. Elle serait d’ailleurs la première à faire remarquer qu’il n’en existe pas. Nous sommes au début des années 1960 et, à l’Institut de recherche Hastings où elle est chimiste, les hommes ont une vision très peu scientifique de l’égalité. Seul fait exception le solitaire et brillant Calvin Evans, favori pour le prix Nobel, qui tombe amoureux de l’esprit rationnel d’Elizabeth et de sa beauté. Le résultat d’une véritable alchimie.
Comme la science, la vie prend parfois des détours : Elizabeth abandonne la chimie pour devenir la vedette de l’émission de cuisine la plus populaire d’Amérique avec ses techniques inhabituelles qui se révèlent révolutionnaires. Mais, alors que son influence grandit, elle ne fait pas que des heureux. Il s’avère qu’elle n’apprend pas uniquement aux femmes à faire la cuisine, elle les met aussi au défi de changer le statu quo.
Mon avis. J’ai beaucoup aimé ce roman qui a pour héroïne, une femme, Elizabeth qui tente de faire sa place dans le monde scientifique des années 50/60 aux Etats-Unis.
Elizabeth est un personnage que j’ai beaucoup apprécié et qui m’a beaucoup touché. En effet, elle a dû faire face à plusieurs épreuves difficiles et elle ne s’est jamais découragée. Elle a toujours gardé son cap et elle est restée fidèle à elle-même et à ses convictions. Elle a refusé l’aide proposée car elle voulait réussir par elle-même. D’un côté, c’est tout à son honneur mais de l’autre quand vous évoluez déjà dans un monde plein d’injustice, accepter l’aide proposée n’est pas forcément toujours une mauvaise chose.
Ce roman montre avec beaucoup de justesse les difficultés rencontrées par les femmes dans les années 50/60 dans le monde de l’entreprise dominé par les hommes. Bien souvent les femmes étaient cantonnées à certaines tâches et il était très difficile pour elles de sortir du rôle attribué par les hommes.
En conclusion, c’est vraiment un roman agréable à lire qui montre les difficultés rencontrées par les femmes et le long chemin parcouru jusqu’à aujourd’hui.

