Les filles du nouveau monde de Suzanne DESROCHERS aux éditions Charleston

Aujourd’hui, je vous propose un voyage au Canada, dans la Nouvelle France en 1669 avec le roman « les filles du nouveau monde » de Suzanne DESROCHERS aux éditions CHARLESTON.

Quatrième de couverture. Paris, 1669. Orpheline, Laure Beauséjour a été élevée dans la plus stricte discipline par les officières de la Salpêtrière, au milieu des miséreuses, folles et prostituées. Ses jours sont rythmés par la rigueur de son travail à l’atelier de couture et ses nuits par les cris qui s’élèvent du dortoir Sainte-Claire. Mais lorsque ses pensées s’échappent, elle se prend à rêver d’une vie de couturière aux Halles, hors de la cruelle institution qui est à la fois sa maison et sa prison.

Pourtant, c’est sur des terres bien éloignées que son destin s’accomplira : Laure est envoyée, avec une centaine de jeunes femmes, en Nouvelle-France. Ces filles du roi sont destinées à épouser les colons établis de l’autre côté de l’océan pour y créer un nouveau foyer de peuplement.

À peine débarquée, Laure comprend que, loin des promesses d’abondance et de richesse, ce qui l’attend dans ce nouveau monde pourrait être plus inhumain que l’enfer si familier de la Salpêtrière

Mon avis. Très bonne lecture historique. J’ai été transportée et très touchée par l’histoire de Laure. Ce roman raconte une partie de l’histoire de la colonisation et de l’installation des Français au Canada mais également de la vie des femmes enfermées à la Salpêtrière. J’en avais eu un aperçu avec le roman « Le bal des folles » de Victoria MAS mais ce roman évoque un autre pan de la vie au sein de cet hospice.

Laure, car elle a osé braver la hiérarchie des soeurs de la Salpêtrière en envoyant une lettre au roi de France pour qu’il améliore les conditions de vie au sein de cette institution s’est retrouvée à être envoyée au Canada et à être mariée à l’un des colons présents sur place. Nous découvrons avec elle les difficultés de la traversée, de l’arrivée et de l’installation. Nous avons également un aperçu de la dureté des conditions de vie à cette époque et des relations entre les colons et les autochtones.

Le personnage de Laure est à la fois dur, indépendant et plein de résilience et de ressources.

En conclusion, c’est une très bonne lecture qui nous emmène à une époque que je ne connaissais pas beaucoup et que j’ai découvert avec plaisir. J’ai aimé cette plongée dans cet univers et dans les conditions de vie difficiles notamment pour les femmes à cette époque.

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