Aujourd’hui, je vous propose de découvrir le roman « Quand notre terre touchait le ciel » de Tsering Yangzom LAMA aux éditions BUCHET-CHASTEL. J’ai lu ce roman dans le cadre d’un bookclub organisé par LA KUBE via Instagram.

Quatrième de couverture. 1959, l’armée chinoise envahit le Tibet, détruisant temples et statues sur son passage alors que s’enfuit le Dalaï-Lama. Dans leur village de montagne, Lhamo, sa soeur Tenkyi et leurs parents sont particulièrement exposés, car la mère est un oracle désigné pour communiquer avec les esprits. C’est elle qui guidera ses proches à travers l’Himalaya, vers la frontière népalaise où ils espèrent rebâtir une communauté, dans l’attente de retrouver leur terre natale.

Mon avis. Ce roman est une très belle découverte même si je n’ai pas été complètement emportée par l’histoire. En effet, j’ai aimé découvrir cette partie du monde et cette histoire que je ne connaissais pas très bien mais je n’ai pas été complètement transportée.

En effet, l’histoire se déroule sur plusieurs époques, lieux et il y a une alternance des points de vue. Si d’ordinaire j’apprécie ce type d’alternance, ici, j’ai été un peu perdue car je n’ai pas compris tout de suite le lien entre les différents personnages.

De plus, j’ai beaucoup aimé le style de l’autrice que j’ai trouvé très fluide et surtout très poétique mais elle évoque beaucoup d’événements historiques à demi-mot et ne rentre pas vraiment dans le détail.

J’ai beaucoup aimé la façon dont elle décrit les sentiments, les difficultés et la souffrance des différents personnages. Elle évoque avec beaucoup de justesse les tourments des réfugiés et personnes déplacées suite à un conflit armé.

Cependant, le conflit et la situation politique au Tibet ne sont que très peu évoqués et quand c’est le cas c’est de façon très subtile. Or, je n’ai que très peu de connaissances sur ce sujet et j’aurai aimé en apprendre plus. L’autrice fournit une bibliographie à la fin du roman qui peut être utile pour creuser ces questions mais j’aurai préféré qu’elle donne plus d’éléments dans son récit.

En conclusion, c’est une très belle lecture, pleine de poésie et très fluide à lire même si j’aurai aimé que l’autrice donne plus de détails sur la situation politique au Tibet.