Aujourd’hui, je vous propose un roman plein de second degré et d’humour British (même si son auteur est irlandais). Il s’agit du livre « Le syndrome du canal carpien » de John BOYNE aux éditions « Le Livre de poche ».

Quatrième de couverture. Quelle invention merveilleuse que le téléphone portable :188 grammes de métal, de verre et de plastique enveloppés dans un écrin brillant aux lignes pures, à la fois porte ouverte sur d’autres mondes et arme perfide entre les mains des imprudents.
Les Cleverley sont britanniques, célèbres et riches. Ils n’ont aucune conscience de la fragilité de leurs privilèges, alors qu’ils ne sont qu’à un tweet du désastre. George, le père, est un animateur de télévision, – un trésor national (selon sa propre expression) –, sa femme Beverley, une romancière reconnue (pas autant qu’elle ne le souhaiterait), et les enfants, Nelson, Elizabeth et Achille, frôlent tous d’inéluctables catastrophes.
Ensemble, ils découvrent les affres de la vie moderne, où les réputations sont détruites en un clin d’œil, et ils apprennent combien le monde se révèle impitoyable lorsque l’on s’écarte du chemin tout tracé.

Mon avis. J’ai beaucoup aimé ce roman à l’humour très British. En effet, l’auteur utilise beaucoup le second degré et ce petit truc très britannique pour critiquer le monde digital actuel et notamment le fonctionnement des réseaux sociaux.

Grâce à des personnages haut en couleur que nous aimons bien détester, il faut bien le reconnaître, l’auteur nous fait nous interroger sur le monde des médias, la célébrité et le monde dur et éphémère des réseaux tels que Twitter, Facebook ou Instagram. Il nous questionne également sur notre rapport à ces plateformes et sur le monde dans lequel nous vivons où l’information circule très rapidement et où les réputations peuvent se faire et se défaire en un clin d’oeil, ou plutôt en un clic.

Chaque personnage apporte sa propre patte à l’histoire et représentent chacun à leur manière la société dans laquelle nous vivons.

Si dans l’ensemble c’est une bonne lecture avec une thématique très actuelle, je dois reconnaître que j’ai trouvé le roman parfois un peu long. En effet, même si l’histoire ne manque pas de rebondissements que je n’ai pas vu venir, le roman aurait pu être plus court. Enfin, l’auteur va très loin dans le second degré et la critique de notre société à tel point que je me suis demandée s’il n’y avait pas également du premier degré.

En conclusion, c’est une bonne lecture abordant un sujet très actuel et à l’humour corrosif. Parfait pour ceux qui aiment l’humour British et le second degré.