Aujourd’hui, je vous présente un roman policier qui se déroule en Irlande du Nord au début des années 80 pendant les « Troubles ». Il s’agit du roman « Dans le rue j’entends les sirènes » d’Adrien McKINTY aux éditions « Le livre de poche ». C’est le second roman que j’ai choisi dans le cadre du challenge Instagram « Polars autour du monde ».

Quatrième de couverture. Quelque part, dans l’hémisphère Sud, la guerre des Malouines commence. En Ulster, en ce début des années 1980, il est toujours aussi difficile d’être flic et catholique. Mais rien qui puisse troubler Sean Duffy, habitué à vérifier tous les matins si sa voiture n’a pas été piégée. Quand on lui demande de trouver à qui appartient un torse abandonné dans une valise sous le hangar d’une usine désaffectée, c’est un simple tatouage qui permet à l’inspecteur de suivre le fil rouge qui lie ordinairement un corps à son meurtrier. Des rues sous haute tension de Belfast à la lande irlandaise, où un capitaine de l’armée britannique a été abattu dans sa ferme, Duffy ne laisse aucune piste au hasard et ne se départ jamais de son sens de l’humour, même dans les moments de plus grand doute.

Mon avis. C’est le troisième roman de l’auteur que je lis et autant j’avais adoré « La chaîne » dont je vous avez parlé ici, autant « Dans la rue j’entends les sirènes » m’a un peu déçue. Je suis un peu perplexe et je ne sais pas vraiment quoi penser.

En effet, j’ai aimé découvrir cette période historique de l’Irlande qui n’est pas si éloignée de nous et que je ne connaissais pas très bien. L’auteur nous fait découvrir le quotidien des policiers et des habitants de Belfast et de sa région pendant cette période très compliquée. Nous ressentons le désoeuvrement de la population, l’angoisse et les difficultés liées à cette guerre civile. L’auteur nous transmet l’ennui que les personnages ressentent.

L’histoire en elle-même est intéressante et le dénouement n’est pas convenu même si ce n’est pas très original.

En revanche, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages et je n’ai pas vraiment accroché avec le style de l’auteur. En effet, il y a pas mal de vulgarité dans les propos des différents personnages ainsi que des remarques et des comportements sexistes. Je ne sais pas si l’auteur a voulu s’adapter aux années 80 mais je reste un peu sceptique quant au résultat final. De plus, le rythme de l’enquête est assez lent et les personnages sont assez peu enthousiastes quant à leur travail.

En conclusion, c’est un roman intéressant qui nous plonge avec beaucoup de réalisme dans le Belfast du début des années 80 en pleine guerre civile mais je n’ai pas particulièrement accrochée avec le style de l’auteur sur ce roman. Le style est complètement différent de « La chaîne » et de « Traqués » que j’avais beaucoup aimé.