Aujourd’hui, je vous propose de découvrir la vie romancée de Marie Grosholtz plus connue sous le nom de Madame Tussaud avec le roman « Petite » d’Edward CAREY aux éditions POCKET.
Quatrième de couverture. Le destin incroyable de la future Madame Tussaud… Marie Grosholtz est si petite qu’on l’appellera Petite. Née en Alsace en 1761, l’orpheline ne trouve sa place dans la vie qu’au service du Dr Curtius, sculpteur sur cire. On s’arrache alors, dans la bonne société, ces portraits confondants de ressemblance. La mode est telle que les petits pas de Marie la mèneront à Versailles, auprès d’Élisabeth, sœur du roi. Las, la Révolution, elle aussi, a ses têtes – et elle veut les faire tomber. Marie échappera à la guillotine en confectionnant les masques mortuaires des plus grands, Louis XVI, Marat, Robespierre… Le sang coule et Marie pétrit la cire : un destin qu’elle poursuivra jusqu’à Londres, sous le nom de… Mme Tussaud !
Mon avis. Pour une fois je vous présente un roman que j’ai trouvé intéressant et instructif mais qui ne m’a pas complètement emballée. Non pas à cause du sujet ou du style de l’auteur mais à cause du personnage principal.
En effet, au fur et à mesure de ma lecture je me suis de moins en moins attachée au personnage de Marie et sur la fin je l’ai trouvé assez antipathique. J’étais même assez contente de terminer ce roman que j’ai trouvé un peu long.
Marie est assez particulière et même si elle doit composer avec des événements pas très évidents dans sa vie, je ne l’ai pas trouvé spécialement sympathique. Par ailleurs, j’ai trouvé les personnages du Docteur Curtius et de la veuve un peu caricaturaux et nous retrouvons le schéma habituel de deux femmes qui se battent pour l’attention d’un homme. Évidemment, ces deux femmes sont l’une contre l’autre et n’ont aucune empathie ni solidarité l’une envers l’autre et je trouve cela un peu dommage. Alors évidemment, l’histoire est basée sur une histoire vraie donc l’auteur n’avait pas une marge de manoeuvre énorme mais je pense qu’il avait d’autres façon de raconter les choses.
L’autre bémol concerne la partie de la vie de Marie que l’auteur a choisi de raconter. En effet, il se concentre beaucoup sur le début de sa vie et passe un peu sous silence la façon dont elle a créée le musée que l’on connait aujourd’hui.
En conclusion, je suis assez partagée sur ma lecture. Le roman en lui-même est intéressant et j’ai apprécié découvrir l’histoire de Marie Grosholtz malgré quelques longueurs mais je n’ai pas eu beaucoup d’empathie pour le personnage principal.

