Aujourd’hui, je vous propose de découvrir une autrice italienne avec le roman « le rêve de la couturière » de Bianca PITZORNO aux éditions J’AI LU.
Quatrième de couverture. À la fin du XIXème siècle, dans une petite ville d’Italie, une enfant est élevée par sa grand-mère qui lui apprend à coudre pour assurer son indépendance. Au cours de ses visites chez de riches dames pour confectionner leurs toilettes, la jeune fille entrevoit peu à peu un monde qui lui était jusqu’alors méconnu, peuplé de secrets que l’on chuchote et de vérités que l’on tait. Avec pour seules armes ses aiguilles et ses épingles, elle va devoir se faire une place au sein d’une société implacable, régie par l’argent et la hiérarchie, mais où peuvent parfois percer l’espoir, la détermination et l’amour.
Mon avis. J’ai apprécié ma lecture et la plongée dans l’Italie de la fin des années 1800. Malheureusement, ce n’est pas un coup de coeur. C’est une lecture agréable mais sans plus.
Le style de l’autrice est fluide et l’histoire se déroule bien. Je suis rentrée rapidement dans l’histoire et j’ai lu ce roman assez rapidement.
Les personnages sont attachants et j’ai aimé suivre la trajectoire du personnage principal. Ce que j’ai trouvé un peu étrange c’est que nous ne connaissons pas son prénom. En effet, le récit est écrit à la première personne et personne ne la nomme. De même, l’autrice ne donne jamais le nom de la ville dans laquelle se déroule l’histoire. Elle utilise seulement la première lettre et ne donne pas plus d’indications. Dans l’ensemble, cela ne nuit pas à l’histoire et à sa compréhension. Par ailleurs, peut-être que l’autrice souhaite mettre l’accent sur l’histoire, les personnages et l’époque indépendamment d’un lieu exact. Ne pas savoir où se situe l’histoire n’est pas dérangeant en soi mais je reconnais que j’aime bien avoir des éléments un peu concrets, cela m’aide à me projeter.
J’ai trouvé l’histoire d’amour avec l’héroïne réaliste et intéressante. L’autrice prend en compte les réalités de l’époque et les contraintes qui y sont liées. Nous voyons bien les coutumes et les codes de la société de l’époque. L’héroïne est consciente de sa place dans la hiérarchie sociale de la ville et elle fait attention à ne pas franchir de limites avec ses clientes. Elle fait tout également pour conserver son indépendante car elle a conscience de la fragilité de sa situation. J’ai eu beaucoup d’empathie pour le personnage principal et les différentes épreuves qu’elle subit notamment par rapport à la famille de l’homme qu’elle aime.
En conclusion, c’est une lecture agréable mais je n’ai pas été emballée plus que cela.


